Lacharge budgĂ©taire de l'État devrait donc ĂȘtre de l'ordre de 141 millions d'euros. en ce qui concerne l'ajout en commission Ă  l'AssemblĂ©e nationale de la disposition relative Ă  la suppression des frais de rĂ©siliation de la deuxiĂšme annĂ©e d'un contrat avec engagement, le rapporteur souligne que cette mesure est susceptible de modifier les stratĂ©gies de
Domaines IntĂ©rieurDate de signature 17/09/2020 Date de mise en ligne 28/09/2020 MinistĂšres dĂ©posants INT - IntĂ©rieurRÉSUMÉSchĂ©ma national du maintien de l'ordreNOMBRE D'ANNEXES0 annexesNOR INTK2023917JAUTEURM. le ministre de l'intĂ©rieurDESTINATAIRESMonsieur le prĂ©fet de police ; Mesdames et Messieurs les prĂ©fets de dĂ©partement ; Monsieur le prĂ©fet de police des Bouches-du-RhĂŽne ; Monsieur le prĂ©fet, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du ministĂšre de l'intĂ©rieur ; Monsieur le directeur gĂ©nĂ©ral de la police nationale ; Monsieur le gĂ©nĂ©ral d'armĂ©e, directeur gĂ©nĂ©ral de la gendarmerie nationaleSIGNATAIREM. GĂ©rald DARMANINCATÉGORIEMise en Ɠuvre des rĂ©formes et des politiques publiques comportant des objectifs ou un calendrier d’exĂ©cutionTYPEInstruction aux service dĂ©concentrĂ©s ouiInstruction du Gouvernement ouiMOTS CLEFSSĂ©curitĂ©Retourner en haut de la page
LesCRS sont un des Ă©lĂ©ments de la force publique composĂ© d’unitĂ©s mobiles de police placĂ©es sous l’autoritĂ© du ministre de l’intĂ©rieur. Elles constituent une direction active de la police nationale. Elles sont spĂ©cialisĂ©es dans le maintien et le rĂ©tablissement de l’ordre public sur l’ensemble du territoire.
Arrestation Ă©meutiers dans un coron. Mes prĂ©cĂ©dents articles prĂ©sentaient l'historique plutĂŽt court du maintien de l'ordre en France, les raisons internes comme externes Ă  son Ă©volution, la doctrine mise en place dans la plupart des pays europĂ©ens ignorĂ©e en France, et enfin le SchĂ©ma National de Maintien de l'Ordre SNMO de GĂ©rald Darmanin. J'ai largement illustrĂ© mon propos des rĂ©actions des syndicats de police police nationale qui considĂšre les manifestants comme leurs ennemis. Par ailleurs, sauf dans un rare cas – soit le syndicat de police VIGI – il n'existe aucune analyse sĂ©rieuse de la doctrine de maintien de l'ordre dĂ©finit par Darmanin Ă©manant de la police nationale. J'ai trouvĂ© un avis plus construit et plus argumentĂ© – je souhaite que vous m'applaudissez ! - dans une publication de la Gendarmerie Nationale. Il s'agit d'un numĂ©ro spĂ©cial datant de Juin 2020 que je vous met en fichier. AprĂšs plusieurs articles de prĂ©sentation historique, la question tombe comment sortir du discrĂ©dit ? » dans le dossier "Doctrine" signĂ© par le gĂ©nĂ©ral d’armĂ©e 2S Jean-RĂ©gis VĂ©chambre, prĂ©cise que ses propos n’engagent pas l’institution Ă  laquelle il a appartenu, en l’occurrence la gendarmerie, ni les travaux du schĂ©ma national du maintien de l’ordre auxquels il a participĂ© ». Face aux images de violences policiĂšres qu'il n'appelle pas comme cela, mais souligne un usage de la force disproportionnĂ©, il prĂ©cise Les sociologues voient leurs thĂšses confortĂ©es. Les violences policiĂšres provoquent la violence des manifestants, les mĂ©thodes fabriquent des ennemis. Comme Jean-Luc MĂ©lenchon le dĂ©clarait le 25 septembre 2019, les policiers seraient-ils devenus des barbares ? Ils dĂ©plorent enfin que la France n’ait pas adoptĂ©e la doctrine KFCD » » Il conteste, bien Ă©videment, l'expression de violences policiĂšres » qui autorisent, selon lui, un retournement de situation, soit la violence des manifestants contre les forces de l'ordre. Il Ă©voque une manipulation permettant d'accepter des actes illĂ©gaux comme les ZAD zones Ă  dĂ©fendre alors qu'il s'agit de zones occupĂ©es illĂ©galement des ZOI?. On ne fera pas d'un gĂ©nĂ©ral une Antigone. Il remet en cause les vidĂ©os de violences policiĂšres, virales », au mĂȘme titre que les street mĂ©dic » et regrette que du cĂŽtĂ© des forces de l'ordre, l'usage des vidĂ©os soit guĂšre possible. On apprĂ©ciera le raccourci. Comme je l'explique dans ma note en fin de cette article des vidĂ©os Ă©manant des pouvoirs publics existent dĂ©jĂ . La question n'est pas qui ou comment sont produites les images, mais la confiance en l'Etat et les forces de l'ordre dans le traitement de ces images. Quant aux street medic, qui sont prĂ©sentĂ©s par notre gĂ©nĂ©ral comme apolitiques ou radicaux » j'ignorais qu'ĂȘtre apolitique Ă©tait jugĂ© dangereux, ils soignent aussi les forces de l'ordre. Le cas le plus cĂ©lĂšbre est un policier qui a fait une crise cardiaque lors d'une manifestation en mars 2019 qui a Ă©tĂ© secouru par une street medic. Si ce gĂ©nĂ©ral d'armĂ©e est dĂ©rangĂ© par la prĂ©sence de street medic, bĂ©nĂ©voles, y voyant des images faisant croire Ă  une scĂšne de guerre, il n'est pas choquĂ© par l'absence de structures officielles permettant de prodiguer les premiers soins aux blessĂ©s. La question de la visibilitĂ© des forces de l'ordre, lors des manifestations, a toujours Ă©tĂ© au cƓur des organisations des manifestations lorsqu'il existait des services d'ordre privĂ©s. Le dĂ©bat n'est pas inintĂ©ressant en soi. Cependant, ces derniĂšres annĂ©es, ce n'est pas juste une visibilitĂ© de policiers Ă  des carrefours qui est mis en cause. Il s'agit de s'interroger sur le nombre de policiers par rapport au nombre de manifestants, selon les chiffres du ministĂšre de l'IntĂ©rieur. En se basant sur ces donnĂ©es, on compte 2 policiers pour 5 manifestants Ă  1 policier pour 1 manifestant. Au point que cette prĂ©sence de policiers tient plus d'une contre-manifestation organisĂ©e par le gouvernement qu'Ă  un maintien de l'ordre. Afin de sortir du piĂšge sĂ©mantique », ce gĂ©nĂ©ral propose de modifier le vocabulaire utilisĂ© dans le cadre du maintien de l'ordre. Il s’agirait d’abord de passer du concept de maintien de l’ordre / rĂ©tablissement de l’ordre » Ă  celui de protection de la paix et de l’expression publique ». Ce concept donne le vrai sens Ă  la mission qui est de faciliter et protĂ©ger l’expression publique et l’environnement. » Et de continuer Il ouvre Ă  un dialogue continu, en amont,pendant et en aval avec les manifestants, dans le cadre d’un accompagnement. Il le rend compatible avec la complexitĂ© des situations ou phĂ©nomĂšnes manifestations classiques de rue ou de lieux ou imbriquĂ©es avec des contestations violentes, violences urbaines dans les zones contestĂ©es Ă  l’occasion de rĂ©unions ou de rassemblements, phĂ©nomĂšnes durables de contestation de la dĂ©mocratie. Il permet une approche globale renseignement, police administrative, police judiciaire, communication
, inscrite dans la durĂ©e, avec un commandement intĂ©grĂ©. Il accentue le contrĂŽle sur le comportement des forces de l’ordre. Enfin, il peut redorer la notion plus vaste d’ordre public qui pĂątit de l’image nĂ©gative du MO.» Et bien je suis tout Ă  fait d'accord. C'est le K » de connaissance 
 je veux dire de Knowledge ». La question de fond n'est pas vraiment comment est perçu les forces de l'ordre par les manifestants, mĂȘme les plus radicaux – mais par le gouvernement. Les forces de l'ordre sont devenu le principal outil du gouvernement pour faire taire une contestation sociale alors qu'elles devraient ĂȘtre au service des citoyens et, Ă  ce titre, se devant leur faciliter leurs contestations sociales. Dis-je. Neutre, la force publique ne s’inscrit pas dans une logique de confrontation, qu’elle cherche Ă  tout prix Ă  prĂ©venir, dont elle ne saurait ĂȘtre Ă  l’origine et qui, lorsqu’elle se produit, doit ĂȘtre apaisĂ©e. » dit-il. Enfin pour amĂ©liorer la perception des forces de l'ordre, il s'agirait aussi de faire une rĂ©vision sĂ©mantique. Les sĂ©mantiques tactiques et techniques ont la mĂȘme importance. La notion de nasse est dramatique. Celle d’encerclement le serait tout autant. DĂ©nommer les nouvelles brigades moto brigades de rĂ©pression de l’action violente » constitue un contre-sens grave ; le seul outil de rĂ©pression en possession des forces de sĂ©curitĂ© est la contravention, les crimes et dĂ©lits relevant de la justice. L’emploi de la force lĂ©gitime n’est pas un outil de rĂ©pression. C’est toute la diffĂ©rence stratĂ©gique entre une matraque et un bĂąton de protection. » explique-t-il. Je souhaite souligner que si les manifestants radicaux jouent de la sĂ©mantique, les choix des appellations des brigades ne sont pas choisies par manque d'imagination. En mettant en place des Brigades de rĂ©pression des actions violentes motorisĂ©es BRAV-M, c'est bien parce que le rĂŽle jouĂ© et souhaitĂ© par le gouvernement et, en particulier, par le prĂ©fet Didier Lallement, est bien la rĂ©pression » de manifestations. Il s'agit aussi d'instituer la peur parmi les manifestants. Cette brigade ne sĂ©curise pas, ne contrĂŽle pas, ou encore mĂȘme n'a rien Ă  voir avec du maintien de l'ordre, mais rĂ©prime - devant par lĂ  "juge" et bras armĂ© du gouvernement. Si les BRAV-M sont une initiative du PrĂ©fet Didier Lallement, GĂ©rard Darmanin souhaite lancer une "Force d'Appui Rapide" FAR composĂ© de CRS "volontaires" et en fonction de certains critĂšres physiques, suivant le modĂšle des BRAV. L'Ă©quipement sera composĂ© de vĂ©hicules 4X4 pouvant franchir des barricades et derriĂšre les barricades, il y a des gens, non?, des casques plus lĂ©gers pour le combat et des Ă©quipements ignifugĂ©s pour aller au feu ... Cela donne tout de l'idĂ©e que ce fait Darmanin du "maintien de l'ordre". " Pour mieux se protĂ©ger, les forces de police se sont robocopisĂ©es ». Cette tenue, faute de modularitĂ©, interdit gradualitĂ© et rĂ©versibilitĂ©. À l’opposĂ© des leçons que le colonel Vicaire s’était attachĂ© Ă  donner, en chemisette bleue et kĂ©pi, sur le pont de Verbania au Kosovo. Il n’hĂ©sitait pas Ă  dire que ROBOCOP est un modĂšle agressif et provocateur donc amplificateur de dĂ©sordre. Il avait raison » Dans le dĂ©veloppement incontournable du dialogue continu avec les manifestants et l’environnement, celui-ci exige en outre la crĂ©ation d’unitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, allant de la prĂ©paration de la manifestation Ă  l’accompagnement de sa dispersion, tant au contact que par le truchement d’outils numĂ©riques de dialogue et des rĂ©seaux sociaux. » Il reformule ainsi l'idĂ©e gĂ©nĂ©rale de proximitĂ© sinon d'identification avec les manifestants. Les mĂ©diateurs allemands sont en civil. Le SNMO considĂšre, comme allant de soi, le paquetage classique des forces de l'ordre. L’attaque de provocation par ces groupes [note de la Maçonne les Black bloc] emporte la rĂ©plique alors que, pour pacifier, la violence appelant la violence, il est impĂ©ratif de toujours tenter d’éviter au maximum l’emploi de la force. Ce que la gendarmerie sait depuis 1840 Il faut la plus grande modĂ©ration, mĂȘme la longanimitĂ© ; les menaces de faire usage des armes, les actions brutales faites avec les chevaux pour Ă©craser, les simulacres de charges, sont tous moyens faibles et dangereux qui ne font en rĂ©sultat qu’irriter les masses ou les encourager. » De May d’Aulnay, 1840, 31 » Ainsi depuis 1840, la Gendarmerie Nationale, sans avoir besoin de sociologues et de psychologues gauchistes », comprenaient la psychologie des foules. Au moins sait-on que l'actuel ministre de l'IntĂ©rieur GĂ©rald Darmanin, comme le prĂ©cĂ©dent Christophe Castaner, ainsi que le prĂ©fet Didier Lallement, ne sont pas Ă  la hauteur d'un instructeur de gendarmerie de 1840. Je cite ce passage juste pour le plaisir . Mon allergie notoire Ă  l'uniforme m'interdit de faire un commentaire sur la question sous peine de passer sous cortisone. Sans renoncer aux protections, cette tenue doit se montrer plus rĂ©versible, notamment par une surveste aux couleurs classiques masquant tous les Ă©quipements et impliquer, pour la gendarmerie, des gendarmes en tenue de service courant. Le noir des tenues ne devrait-il pas ĂȘtre laissĂ© aux blacks blocs et aux Ninja ? » Jean-RĂ©gis VĂ©chambre continue ainsi , L’emploi des gaz, s’ils ne tuent ni ne blessent, montre aujourd’hui son impuissance dans les situations d’imbrication. Il est sans effet sur les contestataires Ă©quipĂ©s et, comme la tenue, est devenu amplificateur de dĂ©sordre, il gĂšne la manƓuvre et l’identification des casseurs par les nuages qu’il provoque. Sans renoncer Ă  cette capacitĂ©, il est impĂ©ratif d’en limiter l’emploi au profit des fourgons pompes qui permettent l’individualisation, l’isolement et favorisent l’interpellation. Leur redĂ©ploiement en gendarmerie est indispensable. La question des moyens d’éclairage, inexistants aujourd’hui, comme celle de la dĂ©multiplication des capacitĂ©s de barriĂ©rages et d’amĂ©nagement du terrain se pose Ă©galement avec acuitĂ©. » La diffĂ©renciation serait rendue impossible par l'emploi des gaz lacrymogĂšne. Ce que je veux bien croire ayant, moi mĂȘme visionner, durant plusieurs heures de nombreuses vidĂ©os de plus ou moins bonnes qualitĂ©s. Le gĂ©nĂ©ral Jean-RĂ©gis VĂ©chambre continue par des considĂ©rations sur la prise des vidĂ©os les camĂ©ras piĂ©tons » sont insuffisantes, il faut du personnel formĂ© Ă  la prise d'image – jour et nuit – qui pourront traiter des images de plusieurs provenances hĂ©licoptĂšres, drones, vidĂ©o protection, tĂ©lĂ©vision, rĂ©seaux sociaux 
 Ces capacitĂ©s permettraient de prĂ©venir les critiques du dĂ©fenseur des droits Ă  l’encontre de la judiciarisation du MO, au travers des communiquĂ©s sur le nombre d’interpellations. Ce qui compte en effet, n’est pas le nombre d’interpellĂ©s mais la capacitĂ© de la force publique Ă  prĂ©senter Ă  la justice, dans le temps le plus proche de l’action, les seuls auteurs identifiĂ©s d’infractions pĂ©nales. » explique-t-il. Or, le nombre d'interpellĂ©s lors d'une manifestation est, surtout, un outil de communication pour le gouvernement. Aujourd'hui, ce n'est pas uniquement le dĂ©fenseur des droits qui souligne l'importance de ces arrestations arbitraires mais bon nombre de mĂ©dias et de journalistes qui font le suivi judiciaire de ces interpellĂ©s. Lors d'une premiĂšre lecture, j'avais trouvĂ© ce texte et le raisonnement inachevĂ© comme si cet imminent auteur se retenait d'aller jusqu'au bout de sa pensĂ©e. En deuxiĂšme lecture, j'ai Ă©tĂ© stupĂ©faite par, non pas la qualitĂ© du raisonnement – bien que l'on pourrait l'ĂȘtre au vu des lectures que je vous ai prĂ©sentĂ© sous la forme de tracts – mais parce que, finalement, il explique la mĂȘme chose que moi. Certes, il nous prĂ©sente aussi quelques prĂ©cisions purement gendarmesques. Mais tout le monde ne peut pas faire de la Maçonne » ! L'auteur de ce texte est le gĂ©nĂ©ral d’armĂ©e 2S Jean-RĂ©gis VĂ©chambre, qui fut ancien inspecteur gĂ©nĂ©ral des armĂ©es-gendarmerie, - jusque lĂ  ne me demandez pas ce que cela signifie mais je sais avoir quelques spĂ©cialistes parmi mon lectorat – Il a Ă©tĂ© associĂ© comme expert aux travaux sur le schĂ©ma national du maintien de l’ordre, c'est-Ă -dire le SNMO que je vous ai prĂ©sentĂ© dans un prĂ©cĂ©dent article. Il est, par ailleurs, membre du Haut conseil du livre blanc sur la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure. Il prĂ©side la sociĂ©tĂ© nationale de l’histoire et du patrimoine de la gendarmerie – SociĂ©tĂ© des amis du musĂ©e de la gendarmerie. Quant Ă  l'usage du LBD, on peut lire dans un article signĂ© par Bertrand Pauvert, maĂźtre de confĂ©rences HDR en droit public Ă  l’UniversitĂ© de Haute-Alsace – c'est-Ă -dire un universitaire, ceci Il faut toutefois rappeler que les moyens de dispersion, type AFI, privilĂ©giĂ©s par les unitĂ©s spĂ©cialisĂ©es sont les grenades et non le LBD. Ce dernier ne doit pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un moyen de dispersion mais comme un moyen de faire cesser les comportements dangereux et d’interpeller. Si un comportement n’est pas dangereux, il n’y pas de raison d’employer le LBD pour interpeller, du moins pas en situation de MO, du fait du principe de proportionnalitĂ© et de nĂ©cessitĂ©. DĂšs lors, les polĂ©miques nĂ©es du grand nombre de blessĂ©s lors des manifestations et du recours exagĂ©rĂ© aux LBD rĂ©vĂšlent surtout le problĂšme de la participation au MO/RO d’unitĂ©s non formĂ©es Ă  ces missions bien particuliĂšres. La question n’est donc pas celle de la nĂ©cessitĂ© de recourir aux AFI dans la gestion des manifestations mais bien celle de l’aptitude Ă  les utiliser. » Ce passage souhaitant rappeler un usage normal du LBD veut renvoyer aussi la faute Ă  des policiers non-formĂ©s. Or, comme les procĂšs n'auront jamais lieu, on ne connaĂźtra pas le niveau de formation des auteurs de ces blessures dans la plupart des cas. Toutefois, je doute fort qu'elle soit toujours du fait d'un manque de formation du personnel. Comme il le signale lui-mĂȘme, l'usage des LBD est remis en cause depuis 2013. Le LBD n'est pas une arme de maintien de l'ordre. Le LBD ne disperse pas, il abat. L'utiliser dans ce cadre est vouloir abattre des manifestants. Il s'agit d'une arme d'interpellation, remplaçant d'ailleurs l'arme Ă  feu traditionnelle, dans un face Ă  face » entre un individu dangereux ou plusieurs et les forces de l'ordre. L'usage du LBD dans une foule consiste prosaĂŻquement Ă  tirer au hasard et donc blesser au hasard des manifestants qu'ils soient dangereux ou non. Or, actuellement, pour la totalitĂ© des manifestations, les LBD sont utilisĂ©es au petit bonheur la malchance en tant que arme de dispersion sans que les manifestants reprĂ©sentent un quelconque danger et sans que les forces de l'ordre n'interpellent d'ailleurs celles et ceux qui ont Ă©tĂ© touchĂ©s – et l'ont Ă©tĂ© sans trop de dommages corporels montrant ainsi que les manifestants touchĂ©s ne sont pas dangereux et donc amenĂ©s Ă  ĂȘtre interpellĂ©s. Les LBD ne sont pas utilisĂ©s uniquement dans lors des manifestations protestataires d'ailleurs. Lors de la fĂȘte de la musique en 2019 Ă  Nantes, il y a eut des charges policiĂšres, nassage, gazage et tirs de LBD. Cela sur un public de jeunes, certainement avinĂ©s. 14 personnes sont tombĂ©es Ă  l'eau et on dĂ©nombre un mort Steve. Le SNMO de Darmanin ne prĂ©voit pas la suppression des LBD en maintien de l'ordre. Il prĂ©voit le mĂȘme usage, avec une camĂ©ra piĂ©ton en sus et un superviseur qui existe dĂ©jĂ  sous une autre forme. Les consignes d'utilisation sont d'ailleurs les mĂȘmes. Un article pouvant faire office d'un souhait de connaĂźtre les manifestants est, quant Ă  lui, signĂ© par CĂ©dric Michel traitant de l'ultra-gauche ». Ainsi, explique-t-il Sous l’angle historique et symbolique, la subversion violente puise sa source dans la tradition insurrectionnelle idĂ©ologique française, remontant Ă  la rĂ©volution de 1789. En 1871, la Commune de Paris, malgrĂ© un triste bilan estimĂ© selon les sources de 13 000 Ă  25 000 morts, tient Ă©galement la part belle dans l’imaginaire collectif de l’ultra-gauche radicale. » En rĂ©alitĂ©, la Commune fut bien un mouvement d'une gauche radicale appelĂ©e aujourd'hui ultra-gauche » et qui Ă©tait appelĂ© anarchiste ». Il ne s'agit pas, Ă  ce titre, d'un fantasme. Je ne crois pas que ce valeureux gendarme aurait aimĂ© dĂ©jeuner avec une Louise Michel, condamnĂ©e au bagne, ou encore moins avec une Madeleine Pelletier lire mon article sur cette grande dame ici. S'il y a un article sur l'ultra-gauche », il n'existe pas son pendant sur l'ultra-droite » et les mouvements nĂ©o-nazis et racistes du type gĂ©nĂ©rations identitaires ». Ces derniers ne se contentent pas – malheureusement – de libĂ©rer des poulets ou de squatter un champ. Trois gendarmes on Ă©tĂ© tuĂ©s par un survivaliste, sur-armĂ©. MichaĂ«l DI MEO Colonel de gendarmerie, dans son article ayant pour sujet les outils du maintien de l'ordre, explique Le maintien Ă  distance de l’adversaire est l’un des grands principes du maintien de l’ordre Ă  la française mĂȘme si le contact est parfois incontournable. La Gendarmerie dispose de barriĂšres rĂ©tractables associĂ©es Ă  un camion tactique qui une fois dĂ©ployĂ©es, instaurent un Ă©cran protecteur entre la foule et les forces de l’ordre. » Si la gradation de la force est un concept parfaitement maĂźtrisĂ© pour la gendarmerie, celui de la dĂ©sescalade reste embryonnaire. La dissociation des Ă©lĂ©ments perturbateurs du reste de la foule et la lĂ©gitimation de l’action des forces de l’ordre exigent un effort de communication Ă  l’adresse des manifestants durant la phase de conduite de la manoeuvre. Cette communication tactique » doit s’appuyer sur des Ă©quipes de terrain formĂ©es au dialogue et Ă  la mise en Ɠuvre de nouveaux outils de diffusion de messages tels que des vĂ©hicules sonorisĂ©s et Ă©quipĂ©s de panneaux LED, des portevoix hyper-puissants et un systĂšme de transmission de SMS Ă  destination de tous les mobiles prĂ©sents sur une aire gĂ©ographique dĂ©terminĂ©e. Le chantier n’est pour le moment qu’à l’état de rĂ©flexion. » PrivĂ©s de moyens matĂ©riels, humains, de formations, du fait d'un dĂ©sintĂ©rĂȘt durant de nombreuses annĂ©es de la part des politiques et de leurs pseudo-conseillers, les manifestations de ces derniĂšres annĂ©es les Gilets Jaunes sont souvent citĂ©s ont, semble-t-il, permis que les forces de l'ordre, dont la Gendarmerie, bĂ©nĂ©ficient d'un regain d'intĂ©rĂȘt du cĂŽtĂ© des politiques. Je vais poser la question qui fĂąche. A la lecture de cette revue, pourquoi les principaux principes prĂ©sentĂ©s n'ont pas Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rĂ©s au lieu de la sorte de purĂ©e sĂ©curitaire dĂ©crite dans le SNMO ? La suite dans un prochain et dernier article. Note Les vidĂ©os des forces de l'ordre existent dĂ©jĂ  les drones ont Ă©tĂ© utilisĂ©s alors qu'interdits par le Conseil d'Etat encore lors de la manifestation du 12 dĂ©cembre 2020, les parcours des manifestations qui se dĂ©cident avec les prĂ©fectures sont jalonnĂ©s de vidĂ©os fixes. Personne ne conteste l'usage de camĂ©ras piĂ©tons » par les forces de l'ordre Ă  part plusieurs gouvernements qui les promettent sans jamais vraiment les fournir. Ainsi, la prise d'image par les forces de l'ordre n'est pas, en soi, un problĂšme dans une certaine limite de la lĂ©galitĂ© dont les drones, par exemple. Ce qui inquiĂšte, par contre, les français est la manipulation des images par les forces de l'ordre, l'IGPN, la prĂ©fecture de police, et de maniĂšre gĂ©nĂ©rale l'Etat. C'est une histoire de confiance entre les citoyens et l'Etat. L'affaire Michel Zecler montre une rĂ©alitĂ© bien sordide. AprĂšs avoir tabassĂ© sans motif Michel Zecler, appelĂ© d'autres policiers Ă  la rescousse, envoyĂ© une grenade Ă  l'intĂ©rieur d'un local privĂ© ce qui est interdit, continuĂ© Ă  tabasser le mĂȘme Michel Zecler sous les yeux de toute une population de policiers, soit tout un commissariat, arrĂȘtĂ© des jeunes, les tabassant au passage, prĂ©sents dans les locaux, cela sans motif non plus, les policiers ont fait de fausses dĂ©clarations dans leur procĂšs verbaux d'intervention. Cela le plus naturellement du monde. Ce ne sont pas ces policiers qui passent devant les tribunaux, mais Michel Zecler accusĂ© par ces mĂȘmes policiers. Ils ignoraient qu'ils avaient Ă©tĂ© filmĂ©s par une vidĂ©o situĂ©e dans le local de Michel Zecler. Sans cette vidĂ©o, cet homme aurait Ă©tĂ©, trĂšs certainement, condamnĂ©. D'ailleurs, il ne faut pas chercher trĂšs loin dans le temps pour comprendre que la manipulation des vidĂ©os par le pouvoir public est, dĂ©jĂ , une rĂ©alitĂ©. L'ElysĂ©e – un des plus proches conseillers du PrĂ©sident de la RĂ©publique Emmanuel Macron – avait diffusĂ© deux vidĂ©os trompeuses, sur les rĂ©seaux sociaux et sur un compte anonyme, afin de disculper Benalla. Il a fait un montage en utilisant une vidĂ©o obtenue illĂ©galement et en utilisant une vidĂ©o qui n'avait rien Ă  voir avec les faits montrant un jeune homme courir avec une chaise aprĂšs les forces de l'ordre – Un montage mensonger, donc, diffusĂ© par l'ElysĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux en utilisant un compte anonyme. Dernier exemple, une vidĂ©o-surveillance montre plusieurs personnes arrĂȘtĂ© par trois vĂ©hicules et un homme tirĂ© Ă  travers la vitre du conducteur. Ces hommes qui arrĂȘtent un vĂ©hicule et tirent avec une arme Ă  feu sont des policiers qui non seulement ne se signalent pas, pas de gyrophares, pas de brassards, mais aussi ne font aucune sommation avant de tirer deux fois. Ceux, ainsi, agressĂ©s sont accusĂ©s du vol d'un sac Ă  main !. Il s'avĂ©rera trĂšs vite qu'il s'agit simplement de jeunes qui souhaitaient faire un tour en ville et qu'ils n'ont rien Ă  voir avec ce vol. La vidĂ©o-surveillance existe et, grĂące Ă  elle, le comportement violent et dĂ©lictueux de ces policiers ne fait aucun doute. Le jeune conducteur Paul a Ă©tĂ©, par la suite tabassĂ© et arrĂȘtĂ© luxation d'une Ă©paule alors qu'il Ă©tait dĂ©jĂ  traumatisĂ© par les deux tirs du policier. Il a Ă©tĂ© accusĂ© de violences sur les forces de l'ordre par arme Ă  destination. Pris au piĂšge par plusieurs vĂ©hicules qu'il n'a pas identifiĂ© comme des vĂ©hicules de police, il a fait une marche arriĂšre sans voir qu'un autre vĂ©hicule, aussi non identifiĂ©; lui bouclait le passage. Il a fallu une annĂ©e Ă  la dĂ©fense de Paul pour obtenir les images de cette vidĂ©o-surveillance et autant de temps pour obtenir la relaxe du jeune conducteur. Les policiers ne sont pas suspendus, malgrĂ© la vidĂ©o surveillance et une enquĂȘte de l'IGPN. A l'Ă©poque, le jour des faits soit le 30 avril 2019, le Point faisait un compte-rendu de cette interpellation musclĂ©e faisant du conducteur et des passagers des criminels en puissance reprenant le rĂ©cit des policiers, faite bien que l'existence de cette vidĂ©o-surveillance Ă©tait connue Les voleurs, au volant d'un Duster, ont rapidement Ă©tĂ© repĂ©rĂ©s par les forces de l'ordre. Plusieurs brigades anti-criminalitĂ© ont alors convergĂ© vers le lieu du dĂ©lit. PiĂ©gĂ©, le conducteur a, selon une source policiĂšre, tentĂ© une marche arriĂšre pour se dĂ©gager sans prĂ©caution pour les gardiens de la paix qui se trouvaient sur sa route. Il a percutĂ© un vĂ©hicule de police. » La prĂ©somption d'innocence n'est pas vraiment leur truc. En novembre 2020, la prĂ©fecture de police, couvrant les faits, avait dĂ©clarĂ© Ă  MĂ©diapart que "le parquet a conclu Ă  la lĂ©gitime dĂ©fense". Ce qui Ă©tait, Ă  l'Ă©poque, complĂštement mensonger. Quelques jours plus tard, la mĂȘme prĂ©fecture de police expliquait Ă  MĂ©diapart " La prĂ©fecture de police nous a recontactĂ©s le 28 novembre, jour des Marches pour les libertĂ©s, lĂ©gitimant cette fois l’absence de suspension des policiers par la complexitĂ© juridique de cette affaire"" Le policier, qui a tirĂ© deux fois sur des jeunes qui n'avaient rien fait, cela sans sommation et sans s'identifier, n'est pas suspendu et se promĂšne un flingue Ă  la ceinture prĂȘt Ă  tirer sur tout ce qui bouge. L'absence de vidĂ©o-surveillance arrange les pouvoirs publics, qui sautent Ă  chaque occasion pour planquer ou mentir lorsque l'une d'entre elle ne corrobore pas leurs rĂ©cits. LĂ , c'est tout un systĂšme qui s'entraĂźne Ă  couvrir des bavures et des violences de policiers. LĂ  encore, ce sont les français qui sont trahis. Note 2 Si la Commune est un fantasme, il se chante. Voici un ancien article sur les chansons de la Commune dont une de Louise Michel. Voici ma contribution personnelle au MusĂ©e de la Gendarmerie et qui n'est pas la cĂ©lĂšbre chanson Ă  laquelle vous pensez toutes et tous.
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Le ministĂšre de l'IntĂ©rieur a publiĂ© jeudi son nouveau schĂ©ma national du maintien de l'ordre, dont GĂ©rald Darmanin avait prĂ©sentĂ© la semaine passĂ©e les principaux des mois Ă  plancher sur le sujet, le ministĂšre de l'IntĂ©rieur a publiĂ©, jeudi 17 septembre, le document relatif Ă  la nouvelle doctrine du maintien de l'ordre, qui vise, selon GĂ©rald Darmanin, Ă  "adapter" la gestion des manifestations en France. PrĂ©sentĂ©es comme une "Ă©tape cruciale dans la pratique du maintien de l'ordre en France", les mesures valident notamment l'usage des armes de force intermĂ©diaire. Ce schĂ©ma national du maintien de l'ordre SNMO vise Ă  mettre fin aux polĂ©miques Ă  rĂ©pĂ©tition, depuis prĂšs de deux ans, concernant l'utilisation de la force par la police, en particulier lors des mobilisations des "gilets jaunes". Plusieurs personnes ont Ă©tĂ© gravement blessĂ©es par des tirs de lanceurs de balles de dĂ©fense LBD et de grenades. Voici ce qu'il faut savoir sur ce SNMO. De nouvelles grenades L'une des principales nouveautĂ©s prĂ©sentĂ©es dans ce document n'en est pas une. Le modĂšle de grenade Ă  main de dĂ©sencerclement GMD avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© remplacĂ© depuis quelques semaines par un nouveau type, rĂ©putĂ© moins dangereux, la grenade Ă  Ă©clats non lĂ©taux GENL, dont les commandes ont Ă©tĂ© passĂ©es dĂšs 2019. ClassĂ©e comme arme de catĂ©gorie A2, et donc comme "matĂ©riel de guerre", selon le site spĂ©cialisĂ© Maintien de l'ordre, ce nouveau modĂšle dispose d'un bouchon allumeur responsable des blessures les plus graves qui ne saute plus, restant solidaire du corps de la grenade, qui demeure intact aprĂšs la dĂ©tonation. Quand elles explosent, les GENL, fabriquĂ©es par la sociĂ©tĂ© d'armement et d'Ă©tude Alsetex, produisent un bruit trĂšs lĂ©gĂšrement infĂ©rieur Ă  celui des GMD et projettent 18 petits galets de caoutchouc de 10 grammes chacun Ă  une vitesse moyenne de 342 km/h, contre 450 km/h pour le modĂšle prĂ©cĂ©dent. Comme pour la GMD qu'elle remplace, la doctrine d'emploi prĂ©voit un usage uniquement Ă  la main, en la faisant rouler au sol, et proscrit tout lancer en cloche, pour un "rayon d'efficacitĂ© de 5 Ă  10 mĂštres", contre 15 mĂštres pour la prĂ©cĂ©dente grenade. Le SNMO mentionne par ailleurs l'achat de matĂ©riel dĂ©diĂ© au maintien de l'ordre. "VĂ©hicules de commandement, engins lanceurs d'eau, vĂ©hicules blindĂ©s, matĂ©riels d'intervention et de protection, matĂ©riels radio...", liste-t-il. L'usage des LBD encadrĂ© Le DĂ©fenseur des droits ainsi que plusieurs ONG demandent depuis des annĂ©es le retrait de cette arme de l'arsenal policier, sans succĂšs. Selon la nouvelle version de la doctrine, l'usage des lanceurs de balles de dĂ©fense est maintenu, mais mieux encadrĂ©. ConcrĂštement, les tireurs devront dorĂ©navant ĂȘtre assistĂ©s d'un "superviseur" chargĂ© notamment d'"Ă©valuer la situation d'ensemble et les mouvements des manifestants, de s'assurer de la comprĂ©hension des ordres par le tireur et de dĂ©signer l'objectif", est-il Ă©crit dans le document du ministĂšre. Comme indiquĂ© dans un rapport du SĂ©nat PDF sur l'usage des LBD dans le cadre du maintien de l'ordre, datĂ© de fĂ©vrier 2019, c'est Ă©galement lui qui donne l'ordre de tirer. Car cela n'a rien de nouveau pour les CRS et les gendarmes mobiles porteurs de LBD, dĂ©jĂ  soumis Ă  la prĂ©sence d'un superviseur. La mesure est en rĂ©alitĂ© Ă©tendue aux effectifs de sĂ©curitĂ© publique et aux Brigades de rĂ©pression de l'action violente Brav, composĂ©es notamment des Brigades anti-criminalitĂ© Bac. "Ça ne se fait pas de gaietĂ© de cƓur, parce que lĂ  oĂč il fallait un policier avant, maintenant il en faut deux", a rĂ©agi une source au ministĂšre de l'IntĂ©rieur, citĂ©e par LibĂ©ration article payant. Enfin, le texte prĂ©cise que le superviseur pourra ĂȘtre porteur d'une camĂ©ra-piĂ©ton, dans la continuitĂ© de l'instruction du 23 janvier 2019 visant, Ă  l'Ă©poque, Ă  en doter les porteurs de LBD "dans toute la mesure du possible". Les porteurs de camĂ©ra sont invitĂ©s "dans tous les cas ... Ă  enregistrer les conditions dans lesquelles le LBD a Ă©tĂ© utilisĂ©". Mais pour Fabien Jobard, directeur de recherches au CNRS et spĂ©cialiste du maintien de l'ordre citĂ© par franceinfo, "on va naviguer dans des eaux troubles en ce qui concerne l'usage du LBD. Est-ce une arme de maintien de l'ordre ou seulement une arme de lĂ©gitime dĂ©fense ? L'ambiguĂŻtĂ© n'est pas tout Ă  fait levĂ©e encore", a-t-il estimĂ© le 11 septembre, Ă  la suite de la prĂ©sentation des principales mesures du SNMO par le ministre de l'IntĂ©rieur, GĂ©rald Darmanin. InterrogĂ© dans LibĂ©ration, il a encore pointĂ© "l'ambiguĂŻtĂ© de la prĂ©sence de cette arme en maintien de l'ordre, censĂ© ĂȘtre de la gestion de foule". "Quelles que soient les conditions d'usage, ça reste une arme qui vise un individu et un seul", a-t-il exposĂ©, expliquant notamment son maintien dans l'arsenal des forces de l'ordre par la "pression syndicale". Des unitĂ©s plus "mobiles" Pour "mettre fin aux exactions" et rĂ©pondre Ă  "l'infiltration plus systĂ©matique de casseurs au sein des cortĂšges", une plus grande mobilitĂ© des forces de l'ordre est un "impĂ©ratif", Ă©crit le ministre de l'IntĂ©rieur, en prĂ©ambule du texte. Des unitĂ©s "spĂ©cialement constituĂ©es" disposant d'un "grand pouvoir de mobilitĂ©" pourront ĂȘtre mises en place. Une "contribution grandissante des unitĂ©s hors unitĂ©s de force mobile" est aussi soulignĂ©e. Se pose alors la question de la formation au maintien de l'ordre lors des manifestations de ces policiers. Si on leur demande "de prendre part Ă  un dispositif de maintien de l'ordre pour y faire ce qu'ils font en police urbaine, pour faire du 'saute-dessus', ce sera un problĂšme", commente Fabien Jobard dans LibĂ©ration. Le document du ministĂšre de l'IntĂ©rieur aborde ce point en indiquant que les unitĂ©s spĂ©cialement constituĂ©es "bĂ©nĂ©ficient de formations adĂ©quates, tant pour leurs propres modes d'action que pour leur interopĂ©rabilitĂ© avec les unitĂ©s de forces mobiles". Enfin, les acteurs traditionnels du maintien de l'ordre bĂ©nĂ©ficieront quant Ă  eux de la crĂ©ation de 300 postes de gendarmes mobiles. Ces derniers "bĂ©nĂ©ficient de prĂšs de 60% de la hausse des effectifs annoncĂ©s", relĂšve le journal L'Essor de la gendarmerie. Un effort de communication avec les manifestants La nouvelle doctrine prĂ©voit aussi une "modernisation des sommations", avec notamment l'ajout de la phrase "Quittez immĂ©diatement les lieux", en plus des traditionnelles indications, afin d'"exprimer plus explicitement ce qui est attendu de la part des manifestants". Evoquant ce point sur Twitter, le journaliste Maxime ReyniĂ©, fondateur du site Maintien de l'ordre, a estimĂ© qu'"en clair, ça ne changera rien. Toujours trois messages qu'on n'entendra jamais au milieu de la foule, des cris, etc.". Et si les forces de l'ordre seront Ă©quipĂ©es, selon le document, de nouveaux matĂ©riels comme des "haut-parleurs de forte puissance" ou des "panneaux Ă  message variable", pour mieux informer les manifestants, le journaliste en pointe les limites, dĂ©crivant des panneaux "illisibles car trop loin, ou trop de lacrymos, ou cassĂ©s". Quant Ă  l'utilisation des rĂ©seaux sociaux pour faire passer ces informations au cours des mobilisations, elle est "inutile" puisque "personne ne [les] regarde en participant Ă  une manif". Dans le cadre de cet effort de communication, un "dispositif de liaison et d'information" doit aussi ĂȘtre mis en place entre policiers et organisateurs. "Ces Ă©changes rappelleront aussi la nĂ©cessitĂ© pour les orgas de se dĂ©solidariser rapidement des 'casseurs'", analyse encore Maxime ReyniĂ© sur Twitter. Le journaliste y voit "un cĂŽtĂ© tactique pour faciliter l'intervention mais aussi ... politique pour bien sĂ©parer les gentils et les 'casseurs' encore plus, et au sein mĂȘme des cortĂšges entre militants, et Ă©viter les 'convergences' qu'on a pu voir plusieurs fois." Plus de transparence Affichant aussi la volontĂ© d'une plus grande "transparence" dans l'action des forces de l'ordre, le texte souligne que toutes les unitĂ©s porteuses d'un uniforme devront avoir un marquage dans le dos pour permettre leur identification. Cela s'ajoutera "port du RIO" le rĂ©fĂ©rentiel des identitĂ©s et de l'organisation, un numĂ©ro qui identifie le policier, "y compris sur la tenue de maintien de l'ordre", souligne le document. Cependant, en dĂ©cembre dernier, LibĂ©ration relevait dĂ©jĂ  de nombreux manquements Ă  la loi concernant le RIO. "Les Ă©lĂ©ments de la tenue nĂ©cessaires au maintien de l'ordre ne disposent pas d'emplacement pour mettre le RIO, ou parfois, le cachent", affirmait Philippe Capon, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral d'Unsa Police. Le dernier SNMO n'aborde pas ce problĂšme. En revanche, le ministre de l'IntĂ©rieur souhaite interdire la diffusion des visages non floutĂ©s du personnel, et ce, alors que le port de la cagoule reste interdit. Une place "particuliĂšre" pour les journalistes Le SNMO insiste aussi sur la nĂ©cessitĂ© de reconnaĂźtre la "place particuliĂšre des journalistes au sein des manifestations". Le texte pointe notamment leur droit Ă  "porter des Ă©quipements de protection, dĂšs lors que leur identification est confirmĂ©e et leur comportement exempt de toute infraction ou provocation". Pour autant, le texte rappelle "que le dĂ©lit constituĂ© par le fait de se maintenir dans un attroupement aprĂšs sommation ne comporte aucune exception, y compris au profit des journalistes ou de membres d'associations". "Ils doivent, comme n'importe quel citoyen, obtempĂ©rer aux injonctions des reprĂ©sentants des forces de l'ordre en se positionnant en dehors des manifestants appelĂ©s Ă  se disperser."

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