Miavril, en raison d'un conflit avec un agent administratif qui dure depuis plus de trois ans, la totalité du conseil municipal a démissionné. Un comité de soutien a été créé. « Nous
Le conseil municipal de la commune a enregistrĂ© une nouvelle dĂ©mission Le conseil municipal de Wignehies a enregistrĂ©, cette semaine, une nouvelle dĂ©mission. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous Ă partir de 1⏠à notre offre numĂ©rique. Sans engagement de durĂ©e. ESSAYER POUR 1⏠Vous ĂȘtes dĂ©jĂ abonnĂ© ou inscrit ? Se connecter Elleest dĂ©finitive Ă partir de son acceptation par le PrĂ©fet, ou Ă dĂ©faut de cette acceptation, un mois aprĂšs un nouvel envoi de la dĂ©mission constatĂ©e par lettre recommandĂ©e. L'article L 2122-15 du CGCT prĂ©voit, dans son deuxiĂšme alinĂ©a, que le maire et les adjoints, dont la dĂ©mission est devenue dĂ©finitive, continuent l'exercice de leurs fonctions jusqu'Ă l'installation Par la rĂ©daction, le 1er octobre 2012. - PUBLICITĂ - La dĂ©mission des conseillers municipaux peut ĂȘtre le fait volontaire du ou des conseillers intĂ©ressĂ©s ou ĂȘtre la consĂ©quence d'un refus de leur part d'exercer leurs fonctions. Tout conseiller municipal peut de se dĂ©mettre de ses fonctions en adressant sa dĂ©mission au maire art. L. 2121-4 CGCT par un Ă©crit, datĂ© et signĂ©, remis ou transmis Ă l'exĂ©cutif local. Ne peut valoir lettre de dĂ©mission un tract distribuĂ© Ă la population et ne comportant ni date, ni signature TA Grenoble, 31 mars 1992, Guyon, Rec., T., p. 796, pas plus que la dĂ©cision d'un conseiller de se retirer de la majoritĂ© municipale CE, 1 er dĂ©cembre 1993, Segantini, req. n° 129868 ; CE, 14 janvier 2002, Ribert, req. n° 240071. DĂšs rĂ©ception de la dĂ©mission, le maire doit en informer immĂ©diatement le prĂ©fet de dĂ©partement par voie de transmission CAA Nancy, 3 mars 2005, Ville de Metz, req. n° 03NC01111. Lorsque la dĂ©mission du conseiller municipal a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e sous la contrainte, il peut demander Ă l'intĂ©ressĂ© de confirmer sa dĂ©cision de quitter le conseil municipal RĂ©p. min., n° 841, JOAN, Q., 9 septembre 2002, p. 3072. Des formalitĂ©s strictes La dĂ©mission entre en vigueur dĂšs sa rĂ©ception par le maire TA Grenoble, 31 mars 1992, Guyon, prĂ©c., sauf si le conseiller dĂ©missionnaire a choisi de repousser l'effet de cette dĂ©cision Ă une autre date CE, 26 mai 1995, Etna et ministre des DĂ©partements et Territoires d'outre-mer, Rec., p. 213. Aucune autre formalitĂ© n'est prescrite et l'information du prĂ©fet ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une condition de validitĂ© ou d'effectivitĂ© CE, 28 juillet 1999, Ălections municipales de la Celle-Saint-Cloud, Rec., p. 254. Lorsque plusieurs conseillers municipaux ont dĂ©clarĂ© qu'ils dĂ©missionneraient en cas de dĂ©mission du maire, leur dĂ©mission prend effet postĂ©rieurement Ă la cessation par le maire de ses fonctions CE, 22 juin 2005, Ălection du maire de Maurepas, Sindou Faurie et autres, req. n° 274185. En revanche, la rĂ©tractation du conseiller dĂ©missionnaire aprĂšs rĂ©ception par le maire de sa lettre de dĂ©mission est sans influence sur la cessation de ses fonctions CE, 12 fĂ©vrier 2003, commune de la Seyne-sur-Mer et Mme Poggi, Rec., T., p. 677. Dans tous les cas, le conseiller municipal dĂ©missionnaire ne peut plus participer aux rĂ©unions du conseil municipal CE, 26 mai 1995, Etna et ministre des DĂ©partements et Territoires d'outre-mer, prĂ©c., mĂȘme en cas de rĂ©tractation de sa part CAA Nancy, 3 mars 2005, Ville de Metz, prĂ©c.. Le maire doit alors convoquer le remplaçant conformĂ©ment aux dispositions de l'art. L. 270 du Code Ă©lectoral TA Nancy, 24 dĂ©cembre 2001, PrĂ©fet de Meurthe-et-Moselle, req. n° 011419. La dĂ©mission d'office La loi prĂ©voit et organise la dĂ©mission d'office, dont la procĂ©dure applicable est distincte de celle relative Ă la dĂ©mission volontaire CAA Douai, 29 juillet 2004, maire d'OroĂ«r, req. n° 01DA00122. Tout membre d'un conseil municipal qui, sans excuse valable, a refusĂ© de remplir une des fonctions qui lui sont dĂ©volues par les lois, est dĂ©clarĂ© dĂ©missionnaire par le tribunal administratif art. L. 2125-1 CGCT. Il en va aussi du refus d'assurer une permanence qu'aucun texte ne prĂ©voit CE, 8 juillet 1987, commune de Vatilien c/Gandaubert, req. n° 73215. Un conseiller municipal ne peut ĂȘtre dĂ©mis de ses fonctions au motif qu'il ne remplirait pas de maniĂšre satisfaisante certaines fonctions confiĂ©es par le maire ibid.. Ă l'inverse, entraĂźne la dĂ©mission d'office le refus, sans excuse valable de la part d'un conseiller municipal, d'assurer la prĂ©sidence d'un bureau de vote CE, 21 octobre 1992, Alexandre et autres, req. n° 138437 ; CE, 20 fĂ©vrier 1985, Behuret, Rec., p. 520 ; CE, 21 mars 2007, Aboulkheir, req. n° 278437 ou les fonctions d'assesseur d'un bureau de vote TA Strasbourg, 15 avril 1998, mairie de la commune de Maizery, LPA, 4 fĂ©vrier 1999, p. 19. Toutefois, n'est pas un motif de dĂ©mission d'office le fait pour un adjoint de refuser d'assurer la prĂ©sidence d'un bureau de vote dĂšs lors qu'il devait participer Ă une manifestation familiale Ă caractĂšre exceptionnel et qu'il n'existait aucune difficultĂ© particuliĂšre d'organisation du scrutin CAA Nantes, 2 octobre 2007, M. Chopp, req. n° 07NT01704. Le refus de la part du conseiller de remplir ses fonctions peut rĂ©sulter soit d'une dĂ©claration expresse adressĂ©e Ă qui de droit ou rendue publique par son auteur, soit de l'abstention persistante du conseiller aprĂšs avertissement de l'autoritĂ© chargĂ©e de la convocation ibid. ; TA Amiens, 18 juillet 2002, commune de LĂ©glantier, req. n° 021245. Il doit ĂȘtre Ă©tabli de façon certaine TA Clermont-Ferrand, 5 dĂ©cembre 1989, commune de Malintrat c/Mme Troiplis, JCP, 1990, IV, 158 ; TA Nancy, 30 juillet 2002, maire de Laveline-devant-BruyĂšres, req. n° 02966, le juge administratif apprĂ©ciant si l'excuse invoquĂ©e est valable ou non TA Clermont-Ferrand, 5 dĂ©cembre 1989, commune de Malintrat c/Mme Troiplis, prĂ©c.. Ă ce titre, est une excuse valable le refus par un conseiller de l'opposition municipale de devenir adjoint au maire CAA Nantes, 4 fĂ©vrier 1999, Mairie de Telgruc-sur-Mer, req. n° 98NT02546 ou encore la production par l'intĂ©ressĂ© d'un arrĂȘt de travail CAA Versailles, 30 dĂ©cembre 2004, Mme Chantal X., req. n° 04VE01719. Ă l'inverse, ne sont pas considĂ©rĂ©s comme une excuse valable les justifications fondĂ©es sur les charges familiales CE, 21 mars 2007, Mme Sifia A., req. n° 278438 ou, pour la prĂ©sidence d'un bureau de vote, le fait de s'ĂȘtre engagĂ© Ă ĂȘtre assesseur dans un autre bureau de vote CAA Versailles, 30 dĂ©cembre 2004, Abdelaziz X., req. n° 04VE01718. Seul le prĂ©fet peut saisir le tribunal administratif d'une demande de dĂ©claration en dĂ©mission d'office CAA Bordeaux, 31 janvier 2006, Germain Serbin, req. n° 02BX00790. Le conseiller municipal qui refuse d'exercer sans excuse valable ses fonctions de telle maniĂšre qu'il doit ĂȘtre dĂ©clarĂ© dĂ©missionnaire, reste en fonction tant qu'il n'a pas Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© dĂ©missionnaire par le tribunal administratif. Il peut donc jusque-lĂ assister aux rĂ©unions du conseil municipal et prendre part aux dĂ©libĂ©rations CE, 11 juin 1958, Ălections d'un adjoint aux Abymes, Rec., p. 336. Le juge ne peut dĂ©clarer la dĂ©mission d'office lorsque le conseiller municipal intĂ©ressĂ© a prĂ©alablement dĂ©missionnĂ© de ses fonctions CAA Douai, 29 juillet 2004, maire d'OroĂ«r, prĂ©c. ou lorsque de nouvelles Ă©lections ont dĂ©jĂ eu lieu CE, 24 juin 2004, Fayard, req. n° 256785. Quoi qu'il en soit, la dĂ©mission d'office doit mentionner les voies de recours possibles Ă l'encontre de celle-ci CE, 1 er juillet 2005, M. Ousty, Rec., p. 28. La dĂ©mission des fonctions de maire ou d'adjoint La dĂ©mission d'un maire ou d'un adjoint doit ĂȘtre adressĂ©e au prĂ©fet de dĂ©partement. Elle devient dĂ©finitive Ă partir de son acceptation par le prĂ©fet ou, Ă dĂ©faut, un mois aprĂšs le nouvel envoi de la dĂ©mission constatĂ©e par lettre recommandĂ©e art. L. 2122-15 CGCT. Elle prend effet Ă compter du jour oĂč son acceptation par le prĂ©fet est portĂ©e Ă la connaissance du dĂ©missionnaire, mĂȘme verbalement, et non Ă compter de la rĂ©ception par le dĂ©missionnaire de la lettre d'acceptation du reprĂ©sentant de l'Ătat CE, 25 juillet 1986, Barthelot et autres Ă©lection du maire de Clichy, Rec., p. 216 ; CE, 26 mai 1995, Etna et ministres des DĂ©partements et Territoires d'outre-mer, prĂ©c.. Son caractĂšre dĂ©finitif est acquis dĂšs lors que son acceptation est notifiĂ©e au maire par le prĂ©fet CE, 17 novembre 2010, ministre de l'IntĂ©rieur, req. n° 334489. Le prĂ©fet a le pouvoir de refuser ou d'accepter la dĂ©mission, sauf si cette derniĂšre a, entre-temps, Ă©tĂ© retirĂ©e par l'intĂ©ressĂ© CE, 21 mars 1962, Rousseau, Rec., p. 906 ; CE, 26 mai 1995, Etna et ministres des DĂ©partements et Territoires d'outre-mer, prĂ©c.. En revanche, il ne peut porter une apprĂ©ciation sur les raisons invoquĂ©es par le dĂ©missionnaire TA Versailles, 27 juin 1980, Ghibaudo, Rec., T., p. 626. Constitue un motif lĂ©gitime de dĂ©mission la volontĂ© du maire de faire arbitrer par le conseil municipal un diffĂ©rend l'opposant Ă un adjoint CE, 15 mars 2005, commune de Pignan, req. n° 272860. En revanche, le fait pour le maire sortant, dĂ©clarĂ© inĂ©ligible par le juge pĂ©nal, de dĂ©missionner de sa seule fonction de maire afin de pouvoir participer Ă l'Ă©lection de son successeur, doit ĂȘtre regardĂ© comme une manĆuvre de nature Ă entacher d'illĂ©galitĂ© et de nullitĂ© l'Ă©lection ainsi survenue CE, 5 mai 2006, Ălection du maire et des adjoints de la commune de Goussainville, req. n° 288488. Le maire dĂ©missionnaire est remplacĂ© par un adjoint dans le respect de l'ordre du tableau. Dans l'hypothĂšse oĂč les adjoints sont tous Ă©galement dĂ©missionnaires, le maire continue d'exercer ses fonctions. Il le fait jusqu'Ă l'installation d'un conseiller municipal dĂ©signĂ© par le conseil municipal ou, Ă dĂ©faut, pris dans l'ordre du tableau CE, 13 mars 1968, Ălection du maire et de l'adjoint de Talasani, Rec., p. 873. Ă ce titre, c'est donc le remplaçant du maire qui aura la charge d'exercer les attributions de celui-ci et de convoquer le conseil municipal CE, 23 juin 1993, LĂ©ontieff et autres, Rec., T., p. 795.n Alexandre_serna* Alexandre en rĂ©ponse Ă Jazon Ă Moulins le 1er avril. Expression soumise aux royalties Althiofienne : 100 Ă©cus par utilisation ! Topic RP o PubliĂ© le 28 avril 2016 Ă 00h00 La crise qui secouait le conseil municipal de Rosporden depuis plusieurs semaines se solde par de nouvelles Ă©lections. Vendredi dernier, Christine Le Tennier, maire divers-droite et premiĂšre vice-prĂ©sidente de la communautĂ© d'agglomĂ©ration de Concarneau Cornouaille avait annoncĂ© sa dĂ©mission ainsi que celles de cinq Ă©lus des deux groupes d'opposition PS et Front de gauche. AprĂšs ces dĂ©missions qui ont toutes Ă©tĂ© acceptĂ©es, mardi par le prĂ©fet, l'assemblĂ©e se composait des 22 Ă©lus du groupe SolidaritĂ© et dĂ©mocratie » - l'ancienne majoritĂ© de la maire dĂ©missionnaire - et d'un seul Ă©lu d'opposition. Le code Ă©lectoral imposant au conseil municipal d'ĂȘtre au complet, en l'occurrence Ă 29 membres, pour Ă©lire un nouveau maire, c'est Ă ceux dont les noms suivaient ceux des derniers Ă©lus sur les listes de gauche qu'il appartenait de siĂ©ger. Ces colistiers ont tous renoncĂ© Ă ce mandat, a confirmĂ© hier soir la prĂ©fecture. De nouvelles Ă©lections municipales devront donc ĂȘtre organisĂ©es dans cette commune de habitants. Selon la prĂ©fecture, elles devraient se tenir dans les trois mois. En 2014, Rosporden avait basculĂ© aprĂšs 36 ans de gestion socialiste. Christine Le Tennier l'avait emportĂ© avec 58,7 % des voix devant Michel Loussouarn, lequel est au nombre des Ă©lus ayant prĂ©sentĂ© leur dĂ©mission la semaine derniĂšre.