Unpetit texte de Jacques Prévert : A peine la journée commencée et il est déjà six heures du soir. A peine arrivé le lundi et c’est déjà Un petit texte de Jacques Prévert : A peine la journée commencée et il est déjà six heures du soir. A peine arrivé le lundi et c’est déjà Liked by Justin Grothe. Pour mon réseau dans le #Hainaut : je recherche
Bonjour,Il est assez douteux que ce texte soit de Jacques Prévert, puisque nous n’en trouvons aucune trace en ligne avant 2019, et qu’une recherche dans Google Books ne donne aucun résultat. La publication la plus ancienne que nous retrouvons date du 2 janvier 2019, sur ce forum. Le texte a été transmis » à l’internaute par une amie, dont nous ignorons si elle est l’auteur ou simple texte semble avoir circulé sur divers blogs, pages Facebook, et même des journaux de maisons de retraite. Certains attribuent la paternité du texte à Boucar Diouf. On trouve même une version en anglais reprise sur quelques blogs. Concernant l’attribution à Jacques Prévert, il semble y avoir confusion avec ce texte qui n’est pas extrait de votre poème, mais qui y est associé ici Plus tard il sera trop tardNotre vie c'est maintenant »Ce texte, lui, est bien de Jacques Prévert, extrait du poème Embrasse-moi », qu’on peut lire dans le recueil Histoires et d'autres histoires C’était dans un quartier de la ville lumière Où il fait toujours noir, où il n’y a jamais d’air Et l’hiver comme l’été là, c’est toujours l’hiver Elle était dans l’escalier Lui à côté d’elle, elle à côté de lui C’était la nuit Ça sentait le souffre Car on avait tué des punaises dans l’après-midi Et elle lui disait Ici il fait noir Il n’y a pas d’air L’hiver comme l’été c’est toujours l’hiver Le soleil du bon dieu ne brille pas de notre côté Il a bien trop à faire dans les riches quartiers Serre-moi dans tes bras Embrasse-moi Embrasse-moi longtemps Embrasse-moi Plus tard il sera trop tard Notre vie c’est maintenant Ici on crèv’ de tout De chaud et de froid On gèle on étouffe On n’a pas d’air Si tu cessais de m’embrasser Il me semble que je mourais étouffée T’as quinze ans, j’en ai quinze A nous deux on a trente A trente ans, on n’est plus des enfants On a bien l’âge de travailler On a bien celui de s’embrasser Plus tard il sera trop tard Notre vie c’est maintenant Embrasse-moi ! »Sur le site vous pourrez, en prime, écouter une version chantée par Juliette journée.
. 18 292 74 590 323 428 64 576