Laissez bronzer les cadavres News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Spectateurs 2,3 400 notes dont 75 critiques noter de voirRĂ©diger ma critique Synopsis Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement La MĂ©diterranĂ©e, lâĂ©tĂ© une mer dâazur, un soleil de plomb⊠et 250 kilos dâor volĂ©s par Rhino et sa bande! Ils ont trouvĂ© la planque idĂ©ale un village abandonnĂ©, coupĂ© de tout, investi par une artiste en manque dâinspiration. HĂ©las, quelques invitĂ©s surprises et deux flics vont contrecarrer leur plan ce lieu paradisiaque, autrefois théùtre dâorgies et de happenings sauvages, va se transformer en un vĂ©ritable champ de bataille⊠impitoyable et hallucinatoire ! Regarder ce film Acheter ou louer sur CANAL VOD Orange Location dĂšs 2,99 ⏠PremiereMax Location dĂšs 2,99 ⏠HD Cinemasalademande Location dĂšs 3,99 ⏠UniversCinĂ© Location dĂšs 2,99 ⏠Voir toutes les offres VODService proposĂ© par Laissez bronzer les cadavres DVD Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Bande-annonce 143 DerniĂšres news 7 news sur ce film Acteurs et actrices Casting complet et Ă©quipe technique Critiques Presse Positif Bande Ă part Chronic' CinemaTeaser Ecran Large Le Journal du Dimanche Les Inrockuptibles Mad Movies Paris Match TĂ©lĂ©rama L'HumanitĂ© La Voix du Nord Le DauphinĂ© LibĂ©rĂ© Le Parisien Les Fiches du CinĂ©ma PremiĂšre Transfuge Cahiers du CinĂ©ma L'Obs La SeptiĂšme Obsession Le Monde LibĂ©ration Studio CinĂ© Live Le Figaro Chaque magazine ou journal ayant son propre systĂšme de notation, toutes les notes attribuĂ©es sont remises au barĂȘme de AlloCinĂ©, de 1 Ă 5 Ă©toiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 26 articles de presse Critiques Spectateurs Giallo Ă la sauce corse. Laissez bronzer les cadavres est la version giallo du film Free Fire sorti il y a peu. L'intrigue est simple voir basique plusieurs parties se disputent un butin, tout le monde a des armes Ă feu. Et ne sert que comme prĂ©texte pour une fusillade de 1h30 de long. Un giallo en 2017? Quelle drĂŽle d'idĂ©e. Presque folle mĂȘme, mais c'est plutĂŽt le genre de folie qu'on aimerait voir plus souvent. Le film emprunte au ... Lire plus Afficher sa mise en scĂšne peut ĂȘtre une chose extrĂȘmement jouissif lorsque cela est fait avec intelligence et au service dâune histoire comme chez Martin Scorsese, Quentin Tarantino, Sam Raimi ou Sergio Leone. Mais lorsque cela est fait sans aucune subtilitĂ© et que cela Ă©crase totalement lâhistoire, cela devient rapidement insupportable. Laisser bronzer les cadavres fait partie de cette seconde catĂ©gorie. En effet, dĂšs les premiers ... Lire plus une expĂ©rience cinĂ© originale, c'est vrai, ne boudons pas notre plaisir, pour une fois que le cinĂ©ma français sort un peu des sentiers battus, avec plein de clins d'oeils et d'hommages, de bons acteurs, un bon dĂ©lire visuel, mais au bout d'un moment la nausĂ©e prend quand mĂȘme le dessus, et mĂȘme une certaine forme d'ennui, car c'est quand mĂȘme assez prĂ©tentieux ; vu au FEFFS Lâaction se dĂ©roule dans un village quasi-abandonnĂ©, perchĂ© au-dessus de la MĂ©diterranĂ©e, au cĆur de lâĂ©tĂ© corse. Un couple, qui hĂ©berge dĂ©jĂ un romancier alcoolique, a acceptĂ© de planquer trois brigands en cavale qui viennent de braquer un convoi et de dĂ©rober des lingots dâor. Mais tout se complique avec lâarrivĂ©e de lâĂ©pouse du romancier, accompagnĂ©e de son jeune fils et de sa nounou, puis avec celle de deux policiers ... Lire plus 75 Critiques Spectateurs Photos 12 Photos Secrets de tournage Note d'intention du fils de Jean-Patrick Manchette "Quarante-cinq ans aprĂšs, le film dâHĂ©lĂšne Cattet et Bruno Forzani a la mĂȘme Ă©nergie dĂ©mente, la mĂȘme prĂ©cision maniaque, le mĂȘme dĂ©bordement dâidĂ©es foutraque et jubilatoire.""Que ce duo dĂ©tonnant vienne appliquer son style post-moderne si particulier, visible dĂšs leurs dĂ©buts dans leurs courts-mĂ©trages autant que dans Amer ou L'Etrange couleurâŠ, Ă ce roman Ă©crit par Manchette et Bastid Ă la grande Ă©poque du western europĂ©en, câĂ©tait une be Lire plus Jean-Patrick Manchette 1942 - 1995 Laissez bronzer les cadavres est l'adaptation du premier roman du mĂȘme nom de Jean-Patrick Manchette coĂ©crit avec Jean-Pierre Bastid, l'un des auteurs les plus marquants du polar français des annĂ©es 1970 et 1980 Ă©galement connu pour ses opinion d'extrĂȘme gauche. L'Ă©crivain a aussi travaillĂ© comme adaptateur, scĂ©nariste et dialoguiste pour le cinĂ©ma. On lui doit par exemple Nada Claude Chabrol, 1973 adaptĂ© de son propre roman, LâAgre Lire plus Co-Ă©criture avec Jean-Pierre Bastid Militant engagĂ© Ă gauche, Jean-Pierre Bastid nĂ© en 1937 se consacre dans un premier temps au cinĂ©ma aprĂšs ses Ă©tudes Ă l'IDHEC, il devient lâassistant de Jean Cocteau sur Le Testament d'OrphĂ©e 1960 avant de travailler avec Nicholas Ray. Il participe Ă lâĂ©criture de polars sexy rĂ©alisĂ©s par JosĂ© BenazĂ©raf L'Enfer sur la plage, 1966 et Max PĂ©cas La Peur et l'amour, 1967. Son premier long mĂ©trage comme me Lire plus 4 Secrets de tournage Infos techniques NationalitĂ©s France, Belgique Distributeur Shellac RĂ©compenses 1 prix et 4 nominations AnnĂ©e de production 2017 Date de sortie DVD 06/03/2018 Date de sortie Blu-ray - Date de sortie VOD 17/02/2018 Type de film Long-mĂ©trage Secrets de tournage 4 anecdotes Box Office France 2 597 entrĂ©es Budget - Langues Français Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa - Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires
Lecadavre dâune baleine bleue, plus grand animal au monde et espĂšce considĂ©rĂ©e comme menacĂ©e, sâest Ă©chouĂ© mardi sur une plage de Namibie, portant des blessures laissant penser qu
RĂ©pĂ©tition de la piĂšce de Vincent Macaigne, Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre, au Théùtre National de Chaillot. Agathe Poupeney Le souvenir d'Avignon est encore intense. Des images de chaos, des mots gueulĂ©s Ă la nuit par des comĂ©diens ivres de vie, une scĂšne qui s'illumine sous l'Ă©nergie d'un spectacle brĂ»lant par tous les bouts. Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre, de Vincent Macaigne, adaptation empoisonnĂ©e et distordue de Hamlet, est une piĂšce excitante, excessive et qui avance sans garde-fou. Mais fini le ciel Ă©toilĂ© des soirĂ©es avignonnaises et le dĂ©cor dĂ©chirĂ© du cloĂźtre des Carmes, voici l'imposant Théùtre national de Chaillot et son grand escalier lisse comme l'ennui. C'est ici que Vincent Macaigne doit balancer des litres de sang aux visages des assassins du roi et faire se dresser un chĂąteau gonflable sorti d'un parc d'attractions. Pas facile. Vendredi 21 octobre, 19 heures. Les techniciens chargĂ©s de monter le dĂ©cor XXL de la piĂšce font une pause. Vincent Macaigne en profite pour investir le plateau avec ses comĂ©diens, auxquels il demande de monter et de descendre les marches de la salle Jean-Vilar pour se rendre compte de la portĂ©e des voix. Du théùtre physique, en direct. C'est qu'il faut tout rĂ©ajuster pour l'intĂ©rieur et tenir compte de la dimension du lieu. "Il faut surtout ne pas rester sur les acquis d'Avignon, explique Vincent Macaigne. Jouer, c'est un mouvement, un geste. Donc, je repars de zĂ©ro et c'est flippant." Il se lĂšve, dĂ©place un projecteur d'un demi-centimĂštre et appelle Ă ses cĂŽtĂ©s Emmanuel Matte, un de ses acteurs, qui, lui aussi, file l'analogie "Tout est musculaire dans le fait de jouer. Il faut stimuler le corps et l'imaginaire." Un "chĂąteau gonflable planquĂ© sous la tour Eiffel"Et, question imaginaire, ça dĂ©mĂ©nage. Sur scĂšne, les comĂ©diens improvisent pour badigeonner le texte d'une couche d'actualitĂ©. Macaigne veille au grain. L'allusion Ă Kadhafi n'y a pas rĂ©sistĂ©. Celle aux "IndignĂ©s" non plus. En revanche, cette interpellation lancĂ©e Ă Claudius Ă propos de son "chĂąteau gonflable Ă la con planquĂ© sous la tour Eiffel" pourrait se retrouver dans le texte. Un texte qui malaxe Shakespeare, reprend quelques phrases de Virginia Woolf et intĂšgre des passages Ă©crits par Macaigne lui-mĂȘme. "Je parle d'une Europe en crise qui s'engage sur une voie rĂ©actionnaire qui me fait peur, souligne l'auteur et metteur en scĂšne. Hamlet aussi est un peu rĂ©ac en refusant d'aller de l'avant." Au moins, j'aurai laissĂ© un beau cadavre, de Vincent Macaigne Théùtre national de Chaillot, paris XVIe, jusqu'au 11 novembre. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement Les techniciens ont repris leurs droits et leurs outils. Il y a du bruit, du mouvement, mais Vincent Macaigne continue, imperturbable, Ă travailler avec les acteurs. Le tableau, vaste bordel bizarrement trĂšs contrĂŽlĂ©, mais on ne sait comment, ressemble au spectacle. Etrange jeu de miroirs. Il est pourtant l'heure de laisser le royaume de Danemark. Vincent Macaigne et Emmanuel Matte, chemises de bĂ»cherons canadiens sur le dos, remontent dans le hall, oĂč se dĂ©roule une soirĂ©e privĂ©e avec petits fours, robes chics et boutonniĂšres fleuries. L'apparition des deux hommes barbus et hirsutes produit son effet. La vie est dĂ©cidĂ©ment une grande scĂšne de spectacle. Au moins, j'aurai laissĂ© un beau cadavre, de Vincent Macaigne Théùtre national de Chaillot, paris XVIe, jusqu'au 11 novembre. Eric Libiot Les plus lus OpinionsChroniquePar GĂ©rald BronnerLa chronique d'AurĂ©lien SaussayPar AurĂ©lien Saussay, chercheur Ă la London School of Economics, Ă©conomiste de l'environnement spĂ©cialiste des questions de transition Ă©nergĂ©tiqueChroniqueAbnousse ShalmaniLa chronique de Christophe DonnerChristophe Donner
Sâil y a un reproche que lâon ne peut pas adresser Ă Vincent Macaigne, câest de faire les choses Ă moitiĂ©. Dans Au moins jâaurai laissĂ© un beau cadavre, dâaprĂšs Hamlet de Shakespeare, le jeune metteur en scĂšne va jusquâau bout dans lâexcĂšs et dans lâĂ©puisement des Ă©nergies. On ressort de lĂ en en ayant pris plein la face et avec le dĂ©sir de hurler Ă notre tour. Quelques indices nous mettent sur la voie de ce qui nous attend, dĂšs le hall du Palais Chaillot. A la recherche de notre porte pour entrer dans la salle Jean Vilar, on se voit distribuer des obturateurs, comme aux concerts de hard-rock. En descendant les marches, on entend un bruit sourd. On se prĂ©cipite pour voir ce quâil se passe, ce que lâon rate, et on dĂ©couvre quâun comĂ©dien a fait descendre une centaine de jeunes sur le plateau, qui applaudissent et chantent avec lui, dĂ©chaĂźnĂ©s. Le message est assez clair ce que lâon va voir est du théùtre libĂ©rĂ© des conventions, dans lequel les comĂ©diens sâadressent Ă nous, constamment conscients de notre prĂ©sence, et dans lequel les rires et les cris des interprĂštes et du public sont dĂ©bridĂ©s. Le dĂ©cor composite, qui fait se cĂŽtoyer des stĂšles funĂšbres ornĂ©es de fleurs et des distributeurs de boisson, un mobil home et une tombe ouverte remplie dâun liquide non identifiĂ© sur le devant de la scĂšne â qui oblige les premiers rangs Ă se protĂ©ger derriĂšre des bĂąches en plastique â finit de sĂ©duire notre tolĂ©rance et de nous prĂ©parer pour le meilleur et pour le pire. DĂšs quâil est question de réécriture, lâĂ©quation se formule en termes de fidĂ©litĂ© et de libertĂ©. Avec Macaigne, il est difficile â voire inutile â de trancher. Les personnages et les principaux Ă©pisodes sont ceux de Shakespeare le pĂšre dâHamlet est mort, et le mariage de sa mĂšre et de son oncle fait suite au deuil un peu trop rapidement aux yeux du fils. Le fantĂŽme du roi dĂ©cĂ©dĂ©, la mise en abyme du théùtre et lâamour dâOphĂ©lie rĂ©pondent eux aussi prĂ©sents Ă lâappel. La langue en revanche, Ă part lâincontournable ĂȘtre ou ne pas ĂȘtre », est remodelĂ©e de fond en comble. Claudius appelle Hamlet enfant pourri gĂątĂ© » qui plombe la joie de la noce, alors que lui est accoutrĂ© dâun costume de banane le jour de son mariage, et quâil est le seul Ă sâĂȘtre dĂ©guisĂ© malgrĂ© son message Facebook aux invitĂ©s. Le ton est donnĂ© et il nâest pas lieu de sâoffusquer. La violence de la piĂšce dâorigine est mise en acte et les comĂ©diens nâhĂ©sitent pas une seconde Ă se jeter dans la tombe pleine dâeau du roi, Ă se rouler dans la boue et Ă sâasperger de faux sang. Leurs cordes vocales sâusent Ă force de crier et ils courent partout sur le plateau et parmi le public, qui nâhĂ©site pas Ă se lever pour livrer passage. Mais les encouragements tout aussi Ă©nergiques de Macaigne, du haut de la rĂ©gie, nâautorisent aucun rĂ©pit. A lâentracte, alors que la chanson Sara perche ti amo » est diffusĂ©e dans tout le théùtre, des traces de boue et dâeau dans les marches chatouillent notre curiositĂ© et nous encouragent Ă rester, Ă ne pas rejoindre encore notre confort douillet. Un plateau plus ou moins nettoyĂ© nous attend pour cette seconde partie, plus sombre encore et plus Ă©prouvante. Les rares moments de beautĂ© sont Ă©phĂ©mĂšres, Ă©chouant Ă trouver leur place dans cet univers. Les salves de serpentins et le nuage de paillettes dorĂ©es retombent au sol et se mĂ©langent Ă la boue et au sang. Le chĂąteau gonflable qui sâĂ©lĂšve et envahit la scĂšne retombe sur lui-mĂȘme, malgrĂ© les efforts dĂ©sespĂ©rĂ©s de Claudius pour le redresser. Heureusement, les Ă©motions provoquĂ©es, du rire Ă lâindignation, et la sollicitation des comĂ©diens Ă se lever et applaudir chaque communication du roi, permettent de se reprendre, de reprendre conscience de soi-mĂȘme. Câest indispensable vue la puissance des gestes et des paroles qui nous frappent. Macaigne et sa troupe sont bien conscients de tous les effets quâils produisent et en jouent. Le faux sang est bien du faux sang, il ne sert Ă rien de hurler et de pleurer ; les paillettes qui sâenvolent au-dessus de la scĂšne sâenvolent grĂące Ă Lucie, la rĂ©gisseuse, il ne faut pas se laisser tromper ; et si le geste prend le dessus sur la parole, au point quâon ne comprend parfois plus rien, câest parce que ce ne sont pas les mots qui comptent, mais lâacte de crier dans le micro lui-mĂȘme. La scĂšne et les comĂ©diens sont mis dans tous leurs Ă©tats pour mener le drame Ă son terme le bain de sang final survient enfin, littĂ©ralement reprĂ©sentĂ© sur scĂšne dans le bocal qui contient quatre ou cinq corps peinturlurĂ©s de rouge. Les moutons amenĂ©s sur scĂšne pour la fin sâeffraient un peu de ce carnage, et lâenseigne lumineuse qui domine la scĂšne depuis le dĂ©but clignote Il nây aura pas de miracles ici ». TrempĂ©s de la tĂȘte aux pieds, les comĂ©diens revĂȘtent un peignoir vite tĂąchĂ© et viennent saluer, en compagnie des rĂ©gisseurs, pour qui le spectateur Ă©prouve une certaine compassion. En remontant les marches, certains crient au massacre de Shakespeare et dâautre se rĂ©jouissent de nâavoir pas passĂ© une soirĂ©e mortelle Ă regarder un Hamlet trop classique et trop rangĂ© il faut choisir son camp et sây tenir. F. pour Inferno Pour en savoir plus sur le spectacle, cliquez ici.